Le loup (Canis lupus), le lynx (Lynx lynx) et l’ours brun (Ursus arctos) sont trois espèces protégées inscrites sur la liste rouge des espèces menacées en France.
Après avoir complètement disparu du territoire métropolitain, ils sont aujourd’hui présents sur 5,5% du territoire.
Placés au sommet de la chaîne alimentaire, ils jouent un rôle majeur dans le maintien d'un équilibre écologique essentiel à la nature.
En France, ces espèces sont considérées comme un enjeu de premier ordre et des plans nationaux d’action (PNA) ont vu le jour pour l’ours, le loup et le lynx.
Les réseaux Loup-Lynx et Ours brun pilotés par l’OFB permettent de suivre la dynamique actuelle des populations de grands prédateurs.
Ces réseaux sont composés de nombreux correspondants multipartenaires professionnels et bénévoles qui assurent le suivi et étudient les populations et l’évolution des aires de répartition de ces espèces sur le territoire.
Ils permettent d’obtenir des informations fiables et robustes sur le plan scientifique et aident ainsi à la prise de décision pour concilier à la fois la préservation de ces grands prédateurs avec les intérêts des populations et notamment de la profession agropastorale.
En France, les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse avec -38% entre 1989 et 2018.
Pour inverser cette tendance, il faut faire évoluer les pratiques agricoles et l’urbanisme.
Ainsi des communes et intercommunalités s'engagent dans le programme « Territoires engagés pour la nature » qui vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d'actions en faveur de la biodiversité.
Des réseaux s’organisent, comme le réseau "Agrifaune" qui rassemble les acteurs des mondes agricole et cynégétique et contribue au développement de pratiques agricoles qui concilient économie, agronomie, environnement et faune sauvage.
Et des citoyens s’engagent dans des programmes participatifs comme Vigie Nature pour contribuer à la recherche et l’amélioration des connaissances en observant la biodiversité au quotidien.
En France, on recense environ 11000 cours d'eau, plans d'eau, eaux littorales, en 2015, 44,2% des eaux de surface sont considérées en bon ou très bon état écologique.
Les cours d'eau, lacs, étangs, milieux humides, estuaires ou lagunes constituent des écosystèmes uniques et indispensables à la biodiversité et aux êtres humains.
Ces milieux aquatiques fournissent de nombreux services directs et indirects : nourriture, énergie, loisirs, etc.
Leur étude permet de mieux les connaître, à la fois pour garantir leur protection, mais aussi pour pérenniser les usages et services qui en découlent.
La politique de l’eau en France est encadrée par la directive-cadre européenne sur l’eau publiée en 2000. Ce texte définit la notion de « bon état des eaux », vers lequel doivent tendre tous les États membres, dont la France.
Pour la mise en œuvre des politiques publiques de protection de l'eau l’État s’appuie sur plusieurs établissements publics spécialisés dont l'Office français de la biodiversité, en charge de plusieurs missions :
Les prairies permanentes sont les poumons des milieux agricoles. Synonyme de biodiversité végétale et animale, elles ont aussi la capacité de stocker du carbone et de freiner l’érosion.
Pour maintenir les équilibres écologiques, elles devraient représenter au moins 20% de chaque territoire agricole.
Il est important de favoriser des pratiques agricoles plus durables, favorables pour la biodiversité et qui préservent les ressources naturelles de la planète.
L’agroécologie est une des solutions, elle vise à réduire les impacts environnementaux (sur l’eau, les sols, la biodiversité…) tout en répondant aux besoins économique et alimentaire.
En France, seulement 20% des habitats remarquables (forestiers, humides, marins et côtiers) sont en état favorable.
Pour inverser cette tendance, il faut mieux connaître et protéger ces habitats. Il est aussi possible de les restaurer, avec des opérations de réhabilitation, comme dans la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges où la biodiversité de l'alpage d'Armène est menacée par l'arrêt du pastoralisme.
Les espèces animales et végétales ont elles aussi le droit un habitat en bon état. #JourneeMondialedelHabitat
La France perd tous les 10 ans l’équivalent d’un département de terres agricoles et d’espaces naturels.
Avec le Plan biodiversité, le gouvernement s’est fixé un objectif de “zéro artificialisation nette”.
Pour freiner cette artificialisation des sols, le rapport de France Stratégie met en avant la révision des règles d’urbanisme pour limiter l’étalement urbain (densification de l’habitat), le renouvellement urbain ou encore la renaturation des terres.
Afin d’accompagner les collectivités et les entreprises le Ministère de la Transition écologique et l’Office français de la biodiversité ont imaginé l’initiative “Engagés pour la nature”.
des dauphins communs de l'Atlantique Nord-Est morts suite à une capture accidentelle par les activités de pêche dans les eaux françaises du golfe de Gascogne.
de participants à la Fête de la Nature sur la période 2009-2018.
Les oiseaux migrateurs arrivent 6 jours plus tôt en 2017 qu'en 1989.
des français considèrent que la disparition du vivant fait partie des problèmes environnementaux les plus préoccupants en 2019. La question était : Parmi les problèmes suivants liés à la dégradation de l'environnement, quels sont les 2 qui vous paraissent les plus préoccupants ?
des écosystèmes remarquables sont bien conservés sur la période 2013-2018.
La forêt occupe 31% du territoire métropolitain en 2015 (campagnes 2013-2017) et progresse !
> Pour plus de détails sur les forêts consultez cette page sur le site de l'IGN
> Retrouvez également le mémento 2019 (typologie des forêts, répartition, prélèvement, etc.)
de pesticides dans les cours d'eau dans les Outre-mer sur la période 2008-2017.